Life is too short to live just one…

Razzmott, chasseur de squigs tir rapide sur WAR


[Voici un autre personnage de Warhammer Age of Reckoning, que je vais me faire un plaisir d’incarner.
Razzmott, chasseur de squig de son état, sera mon personnage typé Exploration, dont la spécialisation sera gro’tir (capable d’attaquer de très loin, avec son squig au contact pour occuper l’ennemi … pendant qu’il se fait la malle en bon gobelin qu’il est ! ).
Il ira partout, découvrir de nouveaux donjons, de nouveaux chemins, de nouvelles entrées pour le Tome de la connaissance.

Le chasseur de squig est un gobelin, un humanoide vert et assez petit. Il a dressé plusieurs créatures canines appelées squig.
C’est une classe d’attaque à distance à familier, le squig becquant la cible pendant que le gobelin l’occupe/l’affaiblit avec son arc et ses flèches.
Il sera assez intéressant à jouer, car sa force reposera sur le snipe (frapper à distance par un coup lent mais puissant) et la bonne utilisation des différents types de squig.
Et comme c’est un gobelin, les dialogues vont être très brut de décoffrage.
Voici son histoire.]

Les yeux de Razzmott pétillaient un peu plus à chacune de ses foulées.
A chaque courte enjambée, il sentait le changement subtil de l’herbe sous ses pieds difformes.
Le sol de plus en plus mou, la verdure de plus en plus douce, les cailloux de moins en moins nombreux.
L’envie de se rouler par terre de plaisir le tenaillait, mais une envie plus grande encore le poussait à courrir toujours plus loin.
Du haut de son mètre vingt, le ciel comme la terre semblaient se dérouler à l’infini.

Razzmott finit par arriver en haut d’une colline, surplombant de peu le paysage escarpé des montagnes environnantes.
En ce début de journée, le soleil perçait à l’horizon, ses rayons dansant entre les cimes lointaines.
Une auréole complexe de couleurs chatoyantes se formait et se déformait entre le bleu foncé d’en haut et le vert blanchi d’en bas.
Trop primitif pour en exprimer toute la beauté, le cerveau de la petite créature lança un simple « Joliiiiii ».
Mais si les paroles y faisaient défaut, le coeur lui y était.

Gobelin de son état, Razzmott avait grandi dans les souterrains de ses semblables.
Depuis le premier jour de son existence, il avait dû accepter la seule règle en vigueur parmi les peaux-vertes :
« S’ki a raison, cé s’ki kest l’plu for. »
Les gobelins étant chétifs de nature, ils étaient naturellement les souffre-douleurs des puissants orques.
Ils avaient développé en réaction une intelligence remarquable, du moins comparée à celle de leur cousins plus massifs.
Mais ils s’en servaient pour perpétuer le cercle des persécutions, utilisant la brutalité des orques pour satisfaire leurs ambitions mesquines.
Razzmott n’avait pas sût devenir Chamane, les têtes pensantes des hommes fungus, individu de magie et maître es politique.
Il était donc un sous-fifre, de la vulgaire chair à canon, remplaçable par des milliers d’autres comme lui.
Sous le joug des orques, sous le joug des autres gobelins, il n’avait connu que l’infamie de la servitude et la douleur des brimades.
La guerre avec les Nains ayant commencé, on l’avait assigné aux régiments des squigs.
Au lieu de finir au menu de ces voraces créatures, comme ses nombreux prédécesseurs, il avait réussi à en amadouer un.
Devenu un jeune chasseur de squigs, il sortait pour la première fois du domaine de ses semblables.
A la fois soutien à distance et éclaireur, le voici désormais loin de la dure autorité de ses chefs, loin de leur poing massif.
Personne pour le diriger. Personne pour le frapper. Personne pour le trainer plus bas que terre.
Il était comme son squig : sans laisse, sans entrave, sans nul autre que lui même, sans autre maître que son envie.

Razzmott avait gouté à la liberté … et il aimait ça.
Quand il fallu envoyer des éclaireurs repérer les dangereuses positions naines, le chamane local frotta ses yeux porcins deux fois.
Un gobelin ? Volontaire pour aller au devant de l’ennemi ? VOLONTAIRE ?!
Un gobelin est peureux par nécessité. Jamais il ne voudrait aller, en nombre et encore moins seul, au devant de leurs pires ennemis.
Celui-ci était-il fou ? Ou était-ce une nouvelle machination d’un autre rival ?
Devant l’insistance juvénile de Razzmott, le chamane pencha pour la folie, et l’envoya en toute première ligne.
La réussite de ce simplet assierrait davantage sa propre puissance.
L’échec de cet idiot serait sans conséquence pour ses ambitions personnelles.

Razzmott avala ainsi les lieues, jusqu’à la pointe du jour.
Depuis son départ sous le ciel étoilé, il avait continuer de courir, son alter ego squig à ses cotés.
Il était fatigué. Mais il était émerveillé.
Emerveillé par ce qu’il voyait, entendait et sentait, pas après pas.
Oubliée, la douleur des ecchymoses et la morsure lancinante du fouet.
Oubliée, la peur qui lui tordait les entrailles et la colère qui faisait trembler ses doigts à vif.
Le monde était vaste. Les jolies choses étaient nombreuses.
Le danger était là, aussi. La mort, tapie derrière chaque ombre.
Mais qui sait …
Peut être …
Après ces forteresses de roches et leurs habitants de pierre …
Après ces montagnes infranchissables et ces forêts immenses …
Un royaume aux mille trésors … attendait sa venue.
Un royaume où il serait roi.
Un royaume où il serait libre.

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