Bhark Menghir, ingénieur nain bricoleur sur WAR
[Et un autre personnage à incarner pour Warhammer Online Age of Reckoning !
Ce sera ici un nain, ingénieur qui plus est, dont la spécialité sera le bricolage (tourelle).
Son rôle dans la bataille sera de concevoir des gadgets et de soutenir ses alliés avec ses tourelles et autres joyeusetés détonantes, principalement en défense.
Il sera en charge de tout ce qui est machinerie, et aura donc une place centrale dans une guilde un tant soit peu portée sur la défense.
Ce sera aussi l’occasion pour moi de gouter à un DPS -Dommage Par Seconde- défensif, et à la si célèbre bière naine. ^^
Voici donc son histoire.]
« Mais quelle bande d’IMBECILES ! ! ! »
Les bottes ferrées cliquetaient rapidement dans le couloir menant aux ateliers des ingénieurs.
Les nombreux outils se balançaient, parfois dangereusement, au rythme des vociférations.
« Répondre à la force BRUTE par la force BRUTE … Nous ne valons donc pas mieux qu’eux ?! »
Le jeune nain, à la barbe déjà bien avancée, continuait son chemin et son monologue, parmi l’affairement général …
Les nains étaient connus pour leur caractère emporté et leur notion très relative de la discrétion.
Celui-ci ne faisait pas exception à la règle. Bhark Menghir était un nain tout ce qu’il y a de plus nain.
De sa taille à ses vêtements, tout rappelait la culture plusieurs fois millénaire des petits hommes de la montagne.
Une différence néanmoins, de taille pour l’image d’Épinal, était l’absence d’arme à sa ceinture.
A la place, une quantité impressionnante d’outils, de vis et de pièces diverses pendouillaient bon gré mal gré.
C’était là la marque d’un ingénieur nain, maître d’œuvre des plus incroyables inventions de cette civilisation.
Leur savoir faire était reconnu jusque chez les Elfes, ce qui n’est pas anodin lorsque l’on connait l’aversion profonde et mutuelle des uns pour les autres.
La guerre totale entre les Peaux-Vertes et les Nains venait d’être déclarée. A un bien mauvais moment.
Les nains, déjà en nette infériorité numérique, ne pouvaient compter sur leurs alliés humains et elfes, eux même pris dans leur propre conflit.
Les clans devaient alors faire face à la plus grande menace qu’ils aient jamais connue (en dehors d’une pénurie générale de bière il y a plusieurs siècles).
Tout le monde était mobilisé, y compris les moins aguerris d’entre eux.
Bhark Menghir était de ceux là : un jeune nain pétri d’idéaux, mais manquant d’expérience pratique.
Cela ne l’avait pas empêcher de prendre la parole en plein conseil de guerre.
Ses supérieurs Brise-fers s’étaient arrêtés à un plan d’attaque classique : foncer dans le tas en exploitant au mieux le relief.
Bhark avait alors suggéré une utilisation d’explosifs à des endroits stratégiques pour affaiblir, voire exterminer, les assaillants avant qu’ils ne puissent attaquer.
Il s’était fait vertement rabrouer. Non seulement son plan reposait sur des armes à l’efficacité aléatoire, mais surtout on ne discute les ordres d’un Brise-fer.
Ce à quoi un nain dans l’assistance avait rajouté que refuser le combat par des ruses était se comporter en elfe.
Vexé comme seul un nain pouvait l’être, Bhark quitta alors le conseil de guerre en trombe.
« Et depuis quand utiliser sa CERVELLE, c’est se comporter en ELFE ?! »
Bhark entra dans son atelier, qui faisait aussi office de chambre, et en claqua la lourde porte, dont les gonds crissèrent d’un bruit inquiétant.
Il commença à tout mettre sens dessus dessous, comme si son pire ennemi se cachait dans chaque tiroir.
« En quoi agiter sa hache plus VITE qu’un orque nous rend moins SAUVAGE que lui ?! »
Bhark empaqueta un maximum d’affaires, majoritairement des pièces et des outils, dans un sac aussi gros que lui.
Il ajouta sa chope de bière au sommet de l’édifice de toile, et jeta le tout sur son dos.
« Mais quelle bande d’imbéciles ! ! »
Bhark sorti de son atelier en claquant à nouveau la porte, dont les gonds finirent par céder.
Mais il n’en avait cure. Il avait déjà pris tout ce qui avait de la valeur à ses yeux.
« Je vais leur montrer, moi, comment un elfe barbu se débarrasse des verdâtres ! »
Bhark venait de prendre sa décision.
Puisque ses frères s’entêtaient à répondre aux coups par les coups, il fallait leur montrer un autre chemin pour la victoire.
La technologie leur apportera ce qu’aucun brise-fer n’a jamais réussi : l’anéantissement de l’ennemi, sans aucune perte alliée.
Bhark Menghir défrichait son propre chemin, alors qu’il passa pour la première fois de sa vie la porte de sa forteresse natale.
Il partait tester ses compétences, et par là même ses idéaux, dans la fureur de la bataille.
Alors que ses frères lèveront des haches, il lèvera des catapultes et des balistes.
Alors que les gobelins décocheront des flèches, il déclenchera les feux de l’enfer et le souffle des abîmes.
Alors que les forteresses resteront inébranlables, il les abattra comme des châteaux de carte, à des lieues de distance.
La civilisation naine était à un tournant.
Ou elle survivait grâce à l’entêtement de son peuple.
Ou elle progressait grâce à l’intelligence de ses ingénieurs.
Bhark Menghir en était persuadé.
Un nouvel âge d’or l’attendait au bout de cette route qu’il s’apprêtait à tracer.
Un âge fait de machines et d’outils.
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