Life is too short to live just one…

FLIP 2013 – Résultats et Post-Mortem


Les trophées FLIP 2013 ont été rendus publique ce samedi 13 juillet 2013 à 20h30.

Et les lauréats sont …

Vote du public : Greyhound Race

Vote du jury : Scrolling Survivor

Bravo à tous les deux ! Je leur souhaite beaucoup de réussite.

Mais j’aimerai aussi tirer mon chapeau aux autres projets, chacun avec ses qualités propres. Je croise les doigts notamment pour Little Kingdom, un jeu très sympa à mi chemin entre le Go et Risk, dont l’auteur est un ancien employé déçu d’une boite de jeu vidéo à licence (A prendre ou à laisser ? Bienvenue chez les Ch’ti ? Il y a participé … à regret).

Je passe maintenant à mon Post-Mortem personnel, sur ces trois jours en terre inconnue.

Sur la manifestation en elle-même

C’était un peu organisé à l’arrache. On n’avait peu d’info, que de l’oral, pas de petit guide pour nous indiquer quels seraient les horaires, les besoins, le planning des trois jours. C’était souvent du « au jour le jour ».

Les six projets ont été installés dans le hall du premier étage du Palais des Congrès, juste en face l’entrée pour les jeux vidéo professionnels. Un emplacement idéal pour avoir du public venu là pour du Mario ou du Just Dance. Le souci était que l’espace n’était pas vraiment conçu pour accueillir des dizaines d’ordis. Et qu’il fallait partager l’espace avec le bar … et l’ensoleillement de l’après-midi estival. Heureusement que certains d’entre nous pouvaient se contenter d’une seule table pour faire leur présentation, sinon l’ambiance aurait été carnassière.

L’ autre gros souci était que, le lieu étant ouvert, la sécurité était assez leste. Bien que sans animation le matin, l’accès à l’intérieur était possible de 10h00 à 12h00. Obligatoire pour les services techniques et les membres du personnel du Palais des Congrès. Mais du coup, n’importe qui pouvait entrer, embarquer un portable/souris/manette/écran et sortir sans problème. Même risque le soir lors des nocturnes.

Heureusement, l’équipe technique du FLIP a l’habitude de ce genre d’improvisations, et a donc répondu à l’appel du devoir quand il fallait. En jouant les vigiles aux heures de « fermeture » et en fournissant du câblage électrique au besoin.

Sur les à-cotés

Nous étions logés dans l’internat d’un lycée proche, à 15 minutes à pied. Pratique pour se déplacer jusqu’au lieu de présentation, puisque les parkings du centre-ville étaient tous inaccessibles de part l’affluence des visiteurs. Les orgas nous avaient demandé de prévoir un cadenas, et en effet, mieux vaut en avoir un pour fermer son armoire, l’internat étant un peu-beaucoup ouvert comme un moulin.

Les chambres étaient bien équipées en prises électriques et réseau ethernet, avec un accès internet fonctionnel. Les lits étaient confortables (même si un peu grinçant). Douches et toilettes communes en bon état. Les repas du midi et du soir étaient offerts, mais la communication autour étaient du bouche-à-oreille. Pas facile donc de savoir où et quand avaient lieu les déjeuners.

Sur le stand en lui-même

Nous avions reçu un courriel détaillant les dotations déjà sur place. Néanmoins, il fallait apporter son propre équipement pour présenter son projet au public et aux jurés.

Évidemment, les étudiants présentant leur projet de fin d’année avaient un net avantage, puisque largement dotés par leur école en ordinateurs et autres écrans IPS. Dire que je faisais pale figure, avec une moyenne tour d’entrée de gamme et un vieux netbook sous linux ramant comme jamais, était un euphémisme.

Plus amusant encore, la disposition du stand faisait que la lumière extérieure tombait sur les écrans, l’écran du netbook devenant illisible …

Sur ma performance

J’avais prévu pas mal d’activités, au cas où le public ne serait pas au rendez-vous. Heureusement ou malheureusement, ce ne fut pas le cas.

Une cinquantaine de testeurs, dont quinze d’entre eux ont terminé la démo (le reste a joué un peu et laché l’affaire au bout de quelques minutes). L’un d’entre eux a même réussi à terminer le jeu entièrement. Il a ainsi remporté la Treasure Edition de Life Precious, une édition unique et « faite-main », contenant le CD sérigraphié, le artbook français en physique et deux posters repositionnables.

Je l’avais emmenée comme récompense pour un tirage au sort, parmi les testeurs qui auraient laissé leur courriel. Mais vu que j’ai été assez occupé avec le stand en lui-même, j’ai décidé de la donner au « plus méritant » d’entre eux. Avoir fini le jeu malgré ses bugs est à mes yeux la meilleure preuve de mérite que je pouvais attendre.

En parlant des bugs, ces nombreux testeurs, avec leur approche propre, m’ont permis d’en découvrir de nouveaux, et surtout d’adapter encore davantage les mécanismes du jeu aux attentes les plus larges possibles. Ajouté aux corrections suites aux livestream d’Oniromancie, la version 1.1.3 est très différente de la version 1.1.2. Pleins de petits détails ont été insérés, donnant au projet un aura « professionnel » qu’il était loin d’avoir auparavant.

Ca n’en fera pas le jeu de l’année, loin s’en faut. Mais Life Precious est désormais bien mieux armé pour les Alex d’Or. Il me reste maintenant à debugger tous ces nouveaux réglages avant le 31 juillet.

En conclusion

Une expérience enrichissante, au faire au moins une fois dans sa vie. Gérer un stand tout seul n’est pas chose aisée. Je n’ai pu essayer que deux jeux sur les cinq présentés, tant je devais rester à proximité de mon stand en permanence. Une meilleure dotation en équipement n’aurait pas été du luxe, puisqu’au final, seul mon PC personnel proposait de bonnes conditions de jeu. Des PC portables sont clairement à privilégier dans ce type de manifestation, étant à la fois compacts, versatiles et faciles à déplacer selon les besoins. Les manettes de jeu attirent aussi plus facilement les joueurs que les claviers. Si votre projet le permet, privilégiez le joypad filaire pour vos démonstrations.

Ce concours étant le premier organisé par le FLIP, il y a encore quelques ajustements à faire, notamment sur la communication en amont. Un simple guide papier détaillant le programme des 3 jours coté participants aurait fait gagné du temps et de l’énergie à tout le monde. Les tests des jurés ont par exemple eu lieu le dernier jour, alors qu’ils étaient à la base prévus le matin du deuxième jour, et en même temps que le public. Dans mon cas, je ne suis pas sûr que la moitié du jury ait pu poser la main sur mon projet. Là aussi, la différence de dotation entre les amateurs particuliers et les équipes, s’est faite sentir : plus facile de tester un jeu quand on a quatre machines et quatre intervenants à disposition.

‘fin bon. Vu la qualité des autres projets, le fait que l’ensemble du jury ait pu tester mon travail ou non n’aurait pas fait grande différence vis à vis du résultat final.

Une Réponse

  1. Salut Coloc du FLIP!
    Je ne savais pas que tu avais un blog.
    En tout cas, bonne idée d’avoir écris un article dessus.
    Et bravo pour l’article qui décrit bien nos 3 jours de FLIP ^^.
    Je vais le partager de ce pas!

    2013/07/22 à 17:21

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