Drizzt – Shadow of the Drow
Footage : Fanarts, official covers and works from TSR-ADD-WotC
Music : Shadow of the day – Linkin Park
Durée : 00:04:52
Date : 2008-01-29
Liens :
640×480 (80 Mo) : http://www.thefrogstudio.net/KillerPen/Vid/Drizzt-ShadowOfTheDrow.avi
Fichier de sous-titres en français (5 Ko) : http://www.thefrogstudio.net/KillerPen/Vid/Drizzt-ShadowOfTheDrow.French.ssa
Fichier de sous-titres en français (5 Ko) : http://www.thefrogstudio.net/KillerPen/Vid/Drizzt-ShadowOfTheDrow.French.ssa
Un trailer qui a la crasse
L’Homme me fait peur …
Si, si, c’est vrai.
Je vais faire l’impasse sur la ritournelle guerre-violent-méchant, vu que tous les animes nous la rabachent à longueur d’épisodes.
Mais même pour des trucs triviaux, quand je suis face au résultat, je ne peux m’empêcher de frissonner.
Comment quelqu’un de censé a pu pondre un ratage pareil, et ne pas s’en rendre compte avant la sortie officielle.
Soit il le fait exprès, et se moque royalement du public qui a compté sur lui.
Soit il est incompétent, et n’a aucune idée des standards actuels.
Un exemple valant mieux qu’un long billet, voici la raison de ma peur subite :
Dragonlance DoAT – http://youtube.com/watch?v=UHrOfJ8_D0o
N’importe qui ayant un tant soit peu vu les animes de ces dernières années vous le dira : « C’est quoi cette DAUBE ! «
N’importe qui ayant un tant soit peu lu les bouquins Dragonlance vous le dira : « C’est QUOI cette daube ? «
N’importe qui ayant un tant soit peu de bon sens vous le dira : « C’est QUOI cette DAUBE ?! «
Je ne vais pas vous faire un review complet, mais cette production cumule tout ce qu’il ne faut pas faire en matière d’animation.
C’est l’évidence même.
Et je n’arrive toujours pas à comprendre comment un professionnel a pu arriver à ça, sans se dire à un moment :
» Hé ! Attends voir … C’est quoi cette daube ?! «
» Hé ! Attends voir … C’est quoi cette daube ?! «
Bref, toujours est-il que cela m’a passablement énervé, surtout que les japs auraient été de parfaits partenaires dans cette adaptation.
On attend toujours la relève à Lodoss et Slayers. Dragonlance avec ses héros si mortels et ses kenders si horripilants aurait été un excellent candidat.
Et avec un Kawajiri aux commandes (Ninja Scroll, VHD Bloodlust), on aurait enfin eu des scènes d’action remplies d’action.
Et avec un Kawajiri aux commandes (Ninja Scroll, VHD Bloodlust), on aurait enfin eu des scènes d’action remplies d’action.
Mais visiblement, Paramount a considéré qu’il valait mieux se la jouer Disney du pauvre, plutot qu’Anime du riche.
Ils auraient pu se faire des tonnes de fric avec une série télé version Jap, avec les dizaines d’épisodes nécessaires pour raconter correctement l’histoire.
Mais ils ont décidé qu’un seul DVD cheap, animé par des manchots avec les techniques d’il y a 30 ans, suffisait largement.
Face à ce désastre, j’ai commencé à regarder ce qui avait été fait niveau amateur, pour rendre justice à cette épopée héroïquement fantasiste.
Horreur ! Me voilà naviguant entre les slideshow version WMM et les films amateurs version téléphone portable.
Pas bon, ça. Pas bon du tout !
Alors que le monde des amv regorgent de clippeurs plus talentueux les uns que les autres, celui des lectures Fantasy semble désespérément vide.
Et bien sûr, je tombe sur l’icone TSR. Le Wolverine de l’Heroic Fantasy.
Le bretteur le plus glorifié des Royaumes Oubliés : Drizzt Do’Urden.
Hélas … Lui aussi n’échappe pas au combo WMM+gif …
J’avais pris ma décision.
Mettant de coté mon délire sur Ulquiorra pour quelques jours, je m’attelais à un tribute au plus Love’n Peace des elfes noirs.
Un drow qui a la classe
Drizzt Do’Urden. Bretteur supersonique, philosophe stoïque et bourreau des coeurs tragique.
Drizzt Do’Urden. Un mythe, une montagne, un colosse, une légende des Royaumes Oubliés.
Des dizaines de bouquins à sa gloire, où s’enchainent combats de sentiments déchirés et affrontement d’armées cauchemardesques.
Des centaines de fanarts, réussissant là où les dessins officiels étaient jusqu’à récemment à coté de la plaque (i.e : bishie shampouiné au lieu d’un vieux décrépi).
Pour les ignorants du rang au fond, voici un rapide résumé du personnage.
Drizzt Do’Urden est un elfe noir.
Malheureusement pour lui, il est gentil. Très gentil. Trop gentil pour ses semblables.
Heureusement pour lui, il est aussi fort. Très fort. Trop fort pour ses semblables.
Devenu très indésirable, il s’enfuit d’Ombreterre (la cité des Elfes noirs) pour la surface.
Après bien des périples (et des déconvenues), il atterrit au Val Bise, chez ceux qui resteront ce qui se rapproche le plus d’une famille.
Ils vivront des aventures incroyables, trainant leurs bottes aux quatres coins des royaumes, et y laisseront pas mal de plumes au passage.
Drizzt est un être solitaire par nécessité, cherchant sa place dans un monde qui ne lui en laisse aucune.
Parce qu’il est à l’aube de sa vie, ses amis le laisseront seul tôt ou tard, la mort réclamant toujours son dû à la fin.
Pendant des décennies, il continuera d’arpenter le monde alors que le monde aura oublié depuis longtemps ce qu’il a été.
Un jour, ce soleil, qu’il a tant désiré et craint en même temps, l’illuminera une dernière fois.
Et il trouvera alors, après tant de siècles d’errance, de sang et de solitude, l’endroit qui est le sien.
Une musique qui me les casse
Au départ, je réservais cette musique pour Naruto.
Je trouvais qu’elle illustrait assez bien la lente dégénérescence de Naruto en Kyubi.
Ce dernier gagne de plus en plus sur son hôte. J’étais donc parti sur une fanfic où Naruto finissait par tuer tout le monde.
Et c’était alors à Sasuke de le libérer de son fardeau, portant ainsi le coup mortel qu’il n’avait pas voulu donner deux ans auparavant.
Mais voilà, c’était sans compter sur le sens aigu du filler de l’anime, qui ralenti l’histoire façon DBZ dans ses pires épisodes.
Pas vraiment envie d’attendre encore 2 ans pour avoir les scènes qui m’intéresse.
J’ai donc permutté du ninja orange au bretteur noir. Ca lui apprendra à ce petit c*n !
« Shadow of the day » est une musique qui me les brise.
Non pas parce que je la déteste, mais parce qu’elle est difficile à clipper.
Longue, avec des nombreux instruments présents et déformés, et des changements de rythme conséquents.
Pas simple de lier des images fixes aux différentes parties de la musique, tout en respectant la storyline et les sons de premier plan.
J’ai donc pas mal galérer pour arriver à un résultat pas trop moche et assez dynamique.
Le résultat est plutot sympa, même si le manque de sources à la hauteur du personnage (et de ses proches) se fait sentir.
Special dédicace à mon logiciel, Video Deluxe 2007, qui semble avoir plus de mal avec des images fixes qu’avec des vidéos … >:-(
Special dédicace à mon logiciel, Video Deluxe 2007, qui semble avoir plus de mal avec des images fixes qu’avec des vidéos … >:-(
Des lyrics pour que ça passe
Le résultat se trouve dans les liens, avec le fichier ssa pour les sous-titres en français.
Ci dessous, ma traduction personnelle des paroles, sachant que j’ai privilégié les syllabes plutot que la traduction exacte.
Au moins, vous pourrez karaoker au rythme de la version anglophone, à défaut d’avoir 20/20 à votre prochain contrôle d’anglais.
J’ai refermé les loquets de la fenêtre
A double tour et je m’en suis allé
Parfois les solutions ne sont pas si simples
Parfois l’adieu est le seul moyen
A double tour et je m’en suis allé
Parfois les solutions ne sont pas si simples
Parfois l’adieu est le seul moyen
Et le jour t’illuminera…
Le jour t’illuminera.
Et l’ombre de la journée enlacera le monde de gris.
Et le jour t’illuminera…
Le jour t’illuminera.
Et l’ombre de la journée enlacera le monde de gris.
Et le jour t’illuminera…
Avec des mots et des fleurs posés sur ta vitre,
Tes amis te demanderont de rester.
Parfois les débuts ne sont pas si simples.
Parfois l’adieu est le seul moyen.
Tes amis te demanderont de rester.
Parfois les débuts ne sont pas si simples.
Parfois l’adieu est le seul moyen.
Et le jour t’illuminera…
Le jour t’illuminera.
Et l’ombre de la journée
enlacera le monde de gris.
Et le jour t’illuminera…
Le jour t’illuminera.
Et l’ombre de la journée
enlacera le monde de gris.
Et le jour t’illuminera…
Et l’ombre de la journée enlacera le monde de gris.
Et le jour t’illuminera…
Et le jour t’illuminera…
Et l’ombre de la journée enlacera le monde de gris.
Et le jour t’illuminera.
Et le jour t’illuminera.
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